Afin de faire face à l’épidémie de covid-19, les prérogatives des services de santé au travail ont évolué. L’élargissement de leurs missions, bien que temporaire, vient de nouveau d’être prolongé… Jusqu’à quand ?
Coronavirus (COVID-19) et services de santé au travail : des missions élargies jusqu’au 31 juillet 2022
Dans le cadre de la crise sanitaire, les services de santé au travail participent à la lutte contre la propagation du coronavirus grâce à de nouvelles prérogatives et une nouvelle organisation. Ainsi, jusqu’au 31 juillet 2022 (en lieu et place du 31 décembre 2021), ils peuvent :
- diffuser des messages de prévention contre le risque de contagion à l’attention des employeurs et des salariés ;
- appuyer les entreprises dans la définition et la mise en œuvre des mesures de prévention adéquates contre le risque de propagation de la covid-19 et dans l’adaptation de leur organisation de travail ;
- participer aux actions de dépistage et de vaccination définies par l’Etat.
A titre exceptionnel, et jusqu’au 31 juillet 2022 (en lieu et place du 31 décembre 2021), les médecins du travail peuvent également :
- prescrire et, le cas échéant, renouveler un arrêt de travail en cas d’infection ou de suspicion d’infection à la covid-19 ;
- établir un certificat médical pour les salariés vulnérables en vue de leur placement en activité partielle, lorsque le télétravail est pour eux impossible ;
- prescrire et réaliser des tests de dépistage de la covid-19.
Source : Loi n° 2021-1465 du 10 novembre 2021 portant diverses dispositions de vigilance sanitaire, article 10, VI
Coronavirus (COVID-19) : un point sur le rôle des services de santé au travail © Copyright WebLex – 2021