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Coronavirus (COVID-19) et secteur du cinéma : le point sur les nouveaux dispositifs

By 11 janvier 2021 Pas de commentaire

Pour soutenir le secteur du cinéma en ces temps de crise sanitaire, diverses mesures de soutien ont été prises pour l’année 2020. Celles-ci viennent de faire l’objet de nouveaux aménagements. Lesquels ?

Coronavirus (COVID-19) : le point sur l’édition vidéographique des œuvres cinématographiques et audiovisuelles

Certaines aides sélectives (notamment les aides financières destinées à soutenir l’édition ou la réédition d’une œuvre cinématographique ou audiovisuelle) attribuées au cours de l’année 2020 font l’objet d’une majoration lorsqu’elles concernent l’édition ou la réédition d’œuvres cinématographiques ou audiovisuelles sous forme de vidéogrammes destinés à l’usage privé du public, dont la commercialisation a été initiée ou est prévue à une date postérieure au 31 janvier 2020.

Le montant de la majoration pour chaque œuvre est fixé par application d’un taux de majoration déterminé en fonction du nombre d’œuvres éligibles et des crédits affectés aux aides concernées, dans la limite de 25 % de l’aide initiale.

Pour l’attribution de la majoration, l’éditeur de vidéogrammes doit transmettre, au plus tard le 31 décembre 2020, une demande par voie électronique au Centre national du cinéma et de l’image animée.

Coronavirus (COVID-19) : concernant les mesures de relance en faveur de l’appareil de production

  • Objet des aides

Pour soutenir la relance de la production cinématographique, audiovisuelle et multimédia, des aides financières sélectives exceptionnelles sont attribuées, avant le 30 juin 2021, aux entreprises ou organismes, quel que soit leur domaine d’activité, qui concourent, par les projets d’envergure qu’ils développent en France, à la modernisation numérique et durable de l’appareil de production.

  • Conditions d’attribution

Pour être admis au bénéfice des aides, les entreprises ou organismes doivent être établis en France.

Notez que sont réputés établis en France les entreprises ou organismes y exerçant effectivement une activité au moyen d’une installation stable et durable et dont le siège social est situé en France, dans un autre Etat membre de l’Union européenne ou dans un Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen.

Attention, pour les entreprises ou organismes dont le siège social est situé dans un autre Etat membre de l’Union Européenne, le respect de la condition d’établissement en France, sous forme d’établissement stable, de succursale ou d’agence permanente, n’est exigé qu’au moment du versement de l’aide.

  • Modalités d’évaluation des aides

Les aides sont attribuées et leur montant est déterminé, dans la limite de 800 000 € par entreprise ou organisme, en considération :

  • des critères généraux suivants :
  • ○ l’adéquation du projet avec les objectifs de modernisation numérique et durable de l’appareil de production ;
  • ○ la qualité générale du dossier ;
  • ○ le caractère éco-responsable du projet ;
  • des critères économiques suivants :
  • ○ le positionnement du projet face à la concurrence ;
  • ○ l’adaptation du projet aux besoins du marché ;
  • ○ la capacité du demandeur à cibler le marché international ;
  • ○ la pertinence de la stratégie d’accès au marché ;
  • ○ l’inscription dans une dynamique locale ;
  • ○ l’impact général attendu du projet sur le secteur ;
  • des critères techniques suivants :
  • ○ la cohérence des choix techniques et technologiques ;
  • ○ la capacité du demandeur à disposer des moyens techniques pour mener à bien le projet ;
  • des critères financiers suivants :
  • ○ le modèle économique et les perspectives de rentabilité ;
  • ○ la cohérence du budget prévisionnel ;
  • ○ la solidité du montage financier ;
  • ○ la cohérence du projet avec la stratégie de développement du demandeur.

Notez que l’attribution des allocations directes est soumise à la règlementation du régime cadre national n° SA.57299 autorisé par la Commission européenne.

  • Modalités d’attribution des aides

Pour l’attribution d’une aide, l’entreprise ou l’organisme doit transmettre par voie électronique :

  • le formulaire de demande établi par le Centre national du cinéma et de l’image animée ;
  • au stade de la sélection préalable, les documents suivants :
  • ○ concernant l’entreprise ou l’organisme : une présentation de ses activités, une présentation de l’équipe, le CA et le nombre d’emplois en équivalent temps plein, une description des impacts de la crise liée à l’épidémie de covid-19 et notamment les difficultés de trésorerie entravant ses investissements ;
  • ○ une note d’intention présentant les principales caractéristiques du projet, notamment ses enjeux techniques et environnementaux, son positionnement sur le marché, les impacts attendus du projet sur le secteur ;
  • ○ le calendrier de réalisation du projet ;
  • ○ un budget prévisionnel et le montage financier envisagé ;
  • une fois le projet sélectionné et présenté devant la commission, les documents complémentaires suivants :
  • ○ une analyse de la concurrence et des besoins du marché ;
  • ○ une note sur la stratégie d’accès au marché, notamment au marché international ;
  • ○ une note technique comprenant un descriptif des investissements faisant l’objet de la demande ainsi que les devis associés et les plans des espaces ;
  • ○ une note financière présentant le plan d’affaires et les financements acquis ;
  • ○ une présentation des partenaires le cas échéant ;
  • ○ tout autre document technique, commercial, visuel utile à la bonne compréhension du projet ;
  • ○ les liasses fiscales des 3 derniers exercices clos ;
  • ○ certaines attestations fiscales et sociales mentionnées ;
  • ○ un extrait K bis de moins de 3 mois.

Attention, lorsque le projet est développé par plusieurs entreprises ou organismes, la demande doit être présentée conjointement par ceux-ci.

La décision d’attribution est prise après avis d’une commission, à la suite notamment d’une sélection préalable des projets retenus et une audition des entreprises concernées.

  • Versement de l’aide

L’aide est attribuée sous forme de subvention.

Elle doit faire l’objet d’une convention conclue avec l’entreprise ou l’organisme bénéficiaire, qui fixe notamment ses modalités de versement et les circonstances dans lesquelles celle-ci donne lieu à reversement.

Lorsqu’une aide est attribuée à plusieurs entreprises ou organismes développant un projet commun, la convention doit être conclue avec ces entreprises ou organismes et le montant de l’aide est versé selon la répartition convenue entre eux.

Coronavirus (COVID-19) : concernant les mesures de relance en faveur de la promotion à l’étranger d’œuvres cinématographiques

Par exception, il est prévu que le montant des sommes inscrites sur le compte automatique des entreprises de production à raison de la représentation commerciale en salles de spectacles cinématographiques au titre de l’année 2021 est égal à la moyenne des sommes inscrites sur leur compte au titre des années 2018, 2019 et 2020.

Les modalités d’inscription à titre définitif des sommes calculées à raison de la représentation commerciale en salles de spectacles cinématographiques en 2020 font également d’objet d’un assouplissement.

Enfin, par exception, il est prévu que le montant des sommes inscrites sur le compte automatique des entreprises de vente à l’étranger au titre de l’année 2021 est égal à la moyenne des sommes inscrites sur leur compte au titre des années 2018, 2019 et 2020.

Notez que ne sont prises en compte que les sommes calculées correspondant aux œuvres pour lesquelles les entreprises de vente à l’étranger disposent encore, en 2021, des droits d’exploitation pour la commercialisation à l’étranger.

Coronavirus (COVID-19) : les dispositions relatives au soutien exceptionnel des entreprises de production d’œuvres cinématographiques en raison des mesures de restriction et d’interdiction d’accueil du public dans les salles à compter du mois d’octobre 2020

  • Mesures en faveur des entreprises de production

Afin de tenir compte des impacts de la crise sanitaire, il est prévu que les taux de calcul des sommes représentant des aides financières automatiques auxquelles peuvent prétendre les entreprises de production, entre le 14 octobre et le 29 octobre 2020, sont fixés de manière dérogatoire.

Ces taux sont les suivants :

  • 223,74 % lorsque le montant de la recette réalisée par les œuvres cinématographiques de longue durée est inférieur ou égal à 9 225 000 € ;
  • 85,02 % lorsque le montant de la recette réalisée par les œuvres cinématographiques de longue durée est supérieur à 9 225 000 € et inférieur ou égal à 30 750 000 € ;
  • 8,95 % lorsque le montant de la recette réalisée par les œuvres cinématographiques de longue durée est supérieur à 30 750 000 €.

Coronavirus (COVID-19) : les dispositions relatives au soutien exceptionnel des entreprises de distribution d’œuvres cinématographiques en raison des mesures de restriction et d’interdiction d’accueil du public dans les salles à compter du mois d’octobre 2020

Diverses mesures de soutien sont prises en faveur des entreprises de distribution d’œuvres cinématographiques.

  • Majoration de taux de calcul
  • 729,26 % lorsque le montant de la recette réalisée par les œuvres cinématographiques de longue durée est inférieur ou égal à 307 500 € ;
  • 265,18 % lorsque le montant de la recette réalisée par les œuvres cinématographiques de longue durée est supérieur à 307 500 € et inférieur ou égal à 615 000 € ;
  • 170,48 % lorsque le montant de la recette réalisée par les œuvres cinématographiques de longue durée est supérieur à 615 000 € et inférieur ou égal à 1 230 000 € ;
  • 59,19 % lorsque le montant de la recette réalisée par les œuvres cinématographiques de longue durée est supérieur à 1 230 000 € et inférieur ou égal à 3 075 000 € ;
  • 42,62 % lorsque le montant de la recette réalisée par les œuvres cinématographiques de longue durée est supérieur à 3 075 000 € et inférieur ou égal à 4 305 000 € ;
  • 18,94 % lorsque le montant de la recette réalisée par les œuvres cinématographiques de longue durée est supérieur à 4 305 000 € et inférieur ou égal 6 150 000 €.

Notez que le taux est nul lorsque le montant de la recette réalisée par les œuvres cinématographiques de longue durée est supérieur à 6 150 000 €.

  • Compensation des dépenses de distribution

La seconde mesure constitue en l’attribution d’aides exceptionnelles sous forme d’allocations directes aux entreprises de distribution afin de compenser une partie des dépenses qu’elles ont effectuées pour la distribution d’œuvres cinématographiques dont l’exploitation en salles de spectacles cinématographiques a été dégradée, interrompue ou empêchée par les mesures de restriction des horaires puis d’interdiction d’accueil du public dans ces salles, applicables à compter du 17 octobre 2020.

Les allocations directes sont attribuées aux entreprises de distribution éligibles au bénéfice des aides financières à la distribution cinématographique au titre de chaque œuvre cinématographique dont la sortie en salles de spectacles cinématographiques a eu lieu ou devait avoir lieu entre le 14 octobre 2020 et le 18 novembre 2020.

Dépenses éligibles .

Les dépenses de distribution éligibles aux allocations directes sont notamment celles relatives à la duplication des fichiers numériques comprenant l’œuvre cinématographique, les bandes annonces, le doublage et le sous-titrage.

Ces dépenses, à l’exception de celles liées à l’achat d’espaces publicitaires sur les services de télévision, doivent avoir été effectuées auprès d’entreprises indépendantes de l’entreprise de distribution bénéficiaire de l’aide, qui répondent aux conditions suivantes :

  • elles ne sont pas contrôlées par l’entreprise de distribution ;
  • elles ne sont pas contrôlées par une ou plusieurs personnes physiques ou morales contrôlant l’entreprise de distribution ;
  • ces entreprises ne contrôlent pas l’entreprise de distribution.

Pour rappel, une entreprise en contrôle une autre :

  • lorsqu’elle détient directement ou indirectement une fraction du capital lui conférant la majorité des droits de vote dans les assemblées générales de cette société ;
  • lorsqu’elle dispose seule de la majorité des droits de vote dans cette société en vertu d’un accord conclu avec d’autres associés ou actionnaires et qui n’est pas contraire à l’intérêt de la société ;
  • lorsqu’elle détermine en fait, par les droits de vote dont elle dispose, les décisions dans les assemblées générales de cette société ;
  • lorsqu’elle est associée ou actionnaire de cette société et dispose du pouvoir de nommer ou de révoquer la majorité des membres des organes d’administration, de direction ou de surveillance de cette société.

Montant de l’allocation allouée

Le montant de l’allocation directe est fixé à :

  • 35 % du montant des dépenses effectuées pour les œuvres cinématographiques dont la sortie en salles de spectacles cinématographiques a eu lieu le 14 octobre 2020 ;
  • 50 % du montant des dépenses effectuées pour les œuvres cinématographiques dont la sortie en salles de spectacles cinématographiques a eu lieu le 21 octobre 2020 ;
  • 80 % du montant des dépenses effectuées pour les œuvres cinématographiques dont la sortie en salles de spectacles cinématographiques a eu lieu le 28 octobre 2020 ou dont la sortie en salles de spectacles cinématographiques devait avoir lieu le 4, le 11 ou le 18 novembre 2020

Demande d’allocations

Pour l’attribution de l’allocation directe, l’entreprise de distribution doit remplir et transmettre, par voie électronique, un formulaire de demande établi par le Centre national du cinéma et de l’image animée, accompagné des factures acquittées détaillées justifiant du montant des dépenses de distribution effectuées antérieurement à la sortie en salles de spectacles cinématographiques ayant eu lieu ou initialement prévue.

Notez que l’attribution des allocations directes est soumise à la règlementation européenne applicable, notamment celle relative aux régimes d’aides en faveur des œuvres audiovisuelles.

Les œuvres cinématographiques pour lesquelles une allocation directe a été attribuée sont, au regard de leurs difficultés particulières d’exploitation, considérées comme des œuvres difficiles.

Par dérogation, l’intensité des aides publiques accordées pour la distribution de ces œuvres peut dès lors être portée à 80 % des dépenses de distribution.

  • Compensation de la perte de recettes

La troisième mesure consiste également en l’octroi d’aides exceptionnelles sous forme d’allocations directes aux entreprises de distribution afin de compenser une partie de la perte de recettes qu’elles ont subie à raison des mesures de restriction des horaires d’accueil du public en salles de spectacles cinématographiques dans les zones géographiques concernées par ces mesures entre le 17 et le 29 octobre 2020.

Les allocations directes sont attribuées aux entreprises de distribution éligibles au bénéfice des aides financières à la distribution cinématographique au titre des œuvres cinématographiques sorties en salles à compter du 1er juillet 2020 dont elles ont assuré la distribution.

Montant de l’allocation directe

Le montant de l’allocation directe est fixé à 2,50 € par entrée réalisée dans les établissements de spectacles cinématographiques situés dans les zones géographiques concernées par les mesures de restriction durant la période au cours de laquelle ces mesures y étaient effectivement applicables.

Le montant de l’allocation directe est toutefois fixé à 1,25 € par entrée réalisée pour les œuvres cinématographiques dont l’exploitation a été moins affectée par les mesures de restriction dès lors qu’elles peuvent être considérées comme principalement destinées au jeune public.

Ce critère est déterminé au regard d’un faisceau d’indices prenant notamment en compte :

  • le sujet traité ou le genre auquel appartiennent ces œuvres ;
  • la présentation et la promotion de l’œuvre par le distributeur auprès du public ;
  • les premières données de fréquentation des séances au cours desquelles l’œuvre a été représentée.

Point important, les entreprises de distribution doivent prendre toute disposition à l’égard des ayants droit afin que l’aide soit traitée selon les mêmes modalités contractuelles que celles prévues pour les recettes d’exploitation en salles de spectacles cinématographiques.

Demande de l’aide

Pour l’obtention de l’aide, les entreprises de distribution doivent transmettre, par voie électronique, un formulaire établi par le Centre national du cinéma et de l’image animée.

Octroi de l’aide

La décision du président du Centre national du cinéma et de l’image animée précise le montant de l’aide attribuée et ses modalités de versement.

Là encore, l’attribution de l’aide exceptionnelle est soumise à la règlementation européenne applicable, notamment en ce qui concerne les régimes d’aides en faveur des œuvres audiovisuelles.

Coronavirus (COVID-19) : les dispositions relatives aux aides à la création et à la diffusion des œuvres cinématographiques et audiovisuelles de courte durée

Dans le cadre de la création et de la diffusion des œuvres cinématographiques et audiovisuelles de courte durée, le délai de 2 ans prévu dans divers domaines est allongé à 3 ans.

Il s’agit notamment du délai :

  • relatif à l’investissement des entreprises de production titulaires d’un compte automatique ouvert à leur nom des sommes inscrites sur ce compte pour la participation au financement de la réalisation d’œuvres cinématographiques de courte durée, qui est décompté à compter de la sélection des projets ; ce dispositif s’applique dans le cadre des aides financières automatiques ;
  • relatif à l’obtention du visa d’exploitation cinématographique, et qui est décompté à compter de la notification de l’agrément d’investissement ou de l’autorisation de financement ; ce dispositif s’applique dans le cadre des aides financières automatiques ;
  • relatif à la remise au Centre national du cinéma et de l’image animée d’un document comptable indiquant le coût définitif de l’œuvre et les moyens de financements, ainsi qu’une copie de l’œuvre, et qui est décompté à compter de la décision d’attribution de l’allocation directe ; ce dispositif s’applique dans le cadre des aides financières automatiques ;
  • relatif à la demande d’un visa d’exploitation cinématographique, et qui est décompté à compter de la date de signature de la convention ; ce dispositif s’applique dans le cadre des aides financières sélectives à la production avant réalisation ;
  • relatif à la demande d’utilisation de l’ensemble des sommes de l’enveloppe financière, et qui est décompté à compter de la notification de la décision d’attribution de l’aide ; ce dispositif s’applique dans le cadre des aides financières sélectives au programme de production ;
  • relatif à l’obtention le visa d’exploitation cinématographique et à la remise au Centre national du cinéma et de l’image animée, de la justification de la production de l’œuvre et des dépenses effectuées, et qui est décompté à compter du 1er versement pour le financement de sa production ; ce dispositif s’applique dans le cadre des aides financières sélectives au programme de production.

Par ailleurs, dans le cadre de l’octroi d’aides financières sélectives à la production avant réalisation, l’entreprise de production dispose en principe d’un délai de 15 mois suivant la notification de la décision de principe pour remettre le dossier. A défaut, la décision de principe est caduque.

Ce délai est désormais porté à 24 mois.

Notez que cette disposition s’applique également aux aides attribuées en 2019 pour lesquelles le délai de 15 mois n’est pas expiré au 25 décembre 2020.

En outre, il est prévu que dans le cadre des allocations directes à la représentation en salles d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles de courte durée (aides financières automatiques), le montant des allocations est calculé, une fois par an, par application d’un forfait de 57 centimes d’euros par entrée payante réalisée durant l’année civile précédant celle au cours de laquelle ce calcul est effectué, dès lors que le nombre total d’entrées réalisées durant cette année civile atteint le seuil de 1 500.

Il est désormais prévu que pour le calcul, en 2021, des allocations directes à la représentation en salles d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles de courte durée, cette condition n’est pas applicable.

Source : Délibération n° 2020/CA/28 du 8 décembre 2020 modifiant le règlement général des aides financières du Centre national du cinéma et de l’image animée

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