Afin de rendre la prévention de la santé au travail plus efficiente, le gouvernement a pris de nombreuses mesures, notamment en ce qui concerne le retour à l’emploi des salariés inaptes. Revue de détails…
De nouvelles mesures pour favoriser la rééducation professionnelle
Actuellement, les salariés handicapés en désinsertion professionnelle qui le souhaitent peuvent bénéficier d’une réadaptation, d’une rééducation ou d’une formation professionnelle.
A compter du 31 mars 2022, tout salarié handicapé ou non, déclaré inapte ou présentant un risque d’inaptitude (identifié par le médecin du travail), pourra bénéficier d’une convention de rééducation professionnelle.
Cette convention sera conclue entre l’employeur, le salarié et la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM).
Elle aura pour objectif de fixer :
- les modalités de la rééducation professionnelle ;
- le montant et les conditions de versement des indemnités journalières au salarié.
Un avenant au contrat de travail, sans modification de rémunération, devra être signé par le salarié, si la rééducation professionnelle est assurée par l’employeur. En revanche, si elle n’est pas assurée par l’employeur, il sera fait application de la procédure prévue en matière de mise à disposition à but non lucratif.
Notez qu’en cas de démission pour être embauché par une autre entreprise, le salarié pourra continuer à percevoir ses indemnités journalières à l’issue de la rééducation professionnelle.
Source : Loi n° 2021-1018 du 2 août 2021 pour renforcer la prévention en santé au travail
Salariés inaptes : vers un meilleur retour à l’emploi ? © Copyright WebLex – 2021